samedi 24 mai 2008
Cortal Consors Réunion, filiale de BNP Paribas, propose un produit financier Shariah compatible
Après la BFC en avril, un autre établissement financier local, propose aux musulmans réunionnais un produit financier Shariah compatible.
Ci-dessous un descriptif du produit :
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La Banque Cortal Consors, leader européen de l’épargne, commercialise en ce moment un nouveau produit en conformité avec la loi Islamique : le Shariah Phoenix 7%.
Shariah Phoenix 7% est un placement simple et transparent lié à la performance de l’indice Dow Jones Islamic Market Titans Europe 25 Index (DJEU25), sur une durée d’investissement de 5 ans.
Le montant minimum de souscription est de 50 000€.
L’indice Dow Jones Islamic Market Titans Europe 25 (DJEU25) est un indice approuvé par le Shariah Supervisory Bord (SSB) de Dow Jones composé à ce jour des membres suivants :
· Sheikh Abdul Sattar Abu Ghuddah – Syrie
· Sheikh Nizam Yakuby – Bahrain
· Sheikh Dr. Mohamed A. Elgari – Arabie Saoudite
· Sheikh Yusuf Talal DeLorenzo – USA
· Sheikh Dr. Mohammed Daud Baker – Malaisie
L’indice DJEU25 regroupe 25 importantes capitalisations européennes sélectionnées par le Shariah Supervisory Board.
La méthodologie de l’indice DJIM Titans Europe 25 ainsi que la composition du SSB est disponible sur le site : www.djindexes.com
De plus, le DJEU25 est un indice performant composé de valeurs refuges sur les secteurs d’activité suivants :
- Pharmacie
- Pétrole & Gaz
- Secteur minier
- Biens d’équipement
Le comite Shariah de BNP Paribas est constitué d'un conseil de 3 spécialistes de la théologie musulmane. Ce comité émet des décrets « fatwas » qui avalisent la conformité des produits d’investissements avec la Loi islamique (Shariah).
BNP Paribas fut parmi les premières banques à reconnaître l’importance de la Finance islamique depuis les années 80.
En 2003, une unité dédiée aux solutions bancaires islamiques s’est établie au Royaume de Bahrain avec une charte d’excellence mondiale.
Les fruits de ce travail ont été récompensés en 2005 par le prix Euromoney’s award for Best Islamic Finance House.
Pour plus d’informations, contactez Cortal Consors Réunion, 6 rue de la Compagnie à Saint Denis.
0262 975 828
L'éditeur japonais d'un manga s'excuse pour un "usage inapproprié" du Coran
TOKYO, 22 mai 2008 (AFP) -
L'éditeur japonais d'un manga s'excuse pour un "usage inapproprié" du Coran
Un important éditeur japonais a présenté ses excuses jeudi pour un "usage inapproprié" du Coran dans un dessin animé où le méchant lit le livre sacré de l'islam, après des critiques formulées dans le monde arabe.
La controverse porte autour d'une histoire de la bande dessinée "Jojo's Bizarre Adventure", dont l'action se passe dans un pays arabe et où le méchant consulte un livre lors d'une péripétie.
Dans le dessin animé tiré de ce manga, les producteurs ont voulu par soucis d'authenticité ajouter des caractères arabes sur les pages du livre utilisé par le méchant.
Et ils ont inséré par mégarde un passage du Coran, a déclaré à l'AFP une porte-parole de l'éditeur du manga, la maison Shueisha.
Elle a précisé que la bande dessinée d'origine, dont la série s'est vendue à 70 millions d'exemplaires au Japon, ne montrait le Coran en aucune manière.
Elle a ajouté toutefois que le manga montrait une scène de bataille dans une mosquée.
L'éditeur du manga et la maison de production du dessin animé ont stoppé la vente des bandes dessinées, DVD et vidéos concernés.
"Nous avons pris des mesures après cet usage inapproprié du Coran dont nous connaissons le caractère sacré", a ajouté la porte-parole.
L'éditeur Shueisha s'est excusé "sincèrement auprès des musulmans pour les avoir offensés", dans un communiqué commun avec la maison de production du dessin animé.
Des albums de la série "Jojo's Bizarre Adventure" ont été publiés dans de nombreux pays du monde, en Amérique du Nord, Europe et Asie.
Aucune traduction officielle n'existe en arabe mais la maison Shueisha a eu vent de critiques récentes émanant du monde arabe, selon sa porte-parole.
Une version pirate de la série animée, sous-titrée en arabe, circule toutefois sur Internet, a affirmé l'agence Kyodo.